Après l’année éprouvante du coronavirus, beaucoup se sont retrouvés ces 24 et 31 décembre à l’occasion du réveillon de Noël puis de la traditionnelle Saint-Sylvestre. Les évènements entre amis ou en famille sont souvent l’occasion d’une consommation importante d’alcool.
L’alcool est une drogue. Elle constitue l’une des premières causes de mortalité évitable en France, à travers les accidents de la route et la sécurité routière ou en tant que cancérigène notoirement connu. En 2020, ce sont plus de 40 000 familles françaises qui seront frappées par le décès d’un proche du fait direct ou indirect de l’alcool. Sans compter les conséquences sanitaires de l’alcool (cancer, cirrhose, violence…).
Lancée par plusieurs associations de prévention et de réduction des risques, la campagne Dry January devait un temps bénéficier du soutien du gouvernement. Les lobbys ont une nouvelle fois gagné. Ni en 2020, ni en 2021 ce projet de réduction des risques et de prévention n’aura bénéficié du soutien du Ministère de la Santé. Face au risque sanitaire renforcé par les effets délétères que nous avons déjà critiqués à maintes reprises du confinement, le gouvernement fait preuve d’irresponsabilité.
Europe Écologie Les Verts, tout en reconnaissant la place particulière de l’alcool dans le patrimoine culinaire français, l’intérêt économique de la production du vin en particulier et de toutes les boissons alcoolisées en général ou encore le bénéfice social et humain que la consommation d’alcool peut procurer, rappelle la nécessité de promouvoir une consommation responsable.
Si l’abstinence est un défi en janvier, l’usage responsable et sans additifs toxiques doit devenir une règle du quotidien. Surtout, cette campagne doit permettre à chacun de faire un point sur sa consommation. Aussi, le mouvement apporte son soutien à Dry January et invite toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à relever le #DefideJanvier pour un mois sans alcool.